Evan Morud, 18 ans, témoigne après une « myocardite » suite à la vaccination.

Un adolescent en bonne santé envoyé aux urgences après un vaccin Pfizer, les CDC enquêtent sur les problèmes cardiaques.

Publié le 13.6.2021 par JASON RANTZ

Un jeune de 18 ans, de Kenmore, a développé un problème cardiaque après avoir reçu la deuxième dose du vaccin Covid-19. Aux États-Unis, il y a maintenant quelques dizaines de cas de « myocardite » – ou inflammation cardiaque – qui se développent chez les jeunes après avoir reçu le vaccin.

Evan Morud et sa famille veulent faire connaître les symptômes qu’il a ressentis, afin que les gens sachent qu’ils pourraient être confrontés à quelque chose de grave. La myocardite peut être mortelle si elle n’est pas traitée à temps.

Vidéo voir son témoignage ici : un jeune atteint de myocardite témoigne.

Evan Morud, 18 ans, a développé des problèmes cardiaques après la deuxième injection de COVID de Pfizer. On ne sait pas s’il y a un lien direct, mais le CDC enquête sur les allégations. (Photo : Evan Morud)

Un jeune homme de 18 ans en bonne santé a atterri aux urgences après avoir reçu le vaccin Pfizer.

Les médecins du campus nord-ouest de l’UW Medicine ont diagnostiqué une myopéricardite, une inflammation du cœur et des tissus environnants, chez Evan Morud, de Kenmore. Il a rapidement développé cette affection quelques jours seulement après avoir reçu la deuxième dose du vaccin. Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention) cherchent actuellement à déterminer s’il existe un lien entre cette maladie et le vaccin.

Le lycéen d’Inglemoor prend la parole pour avertir les adolescents et leurs parents des effets secondaires potentiels, rares mais graves, qu’ils peuvent considérer comme routiniers. Ignorer la myocardite, cependant, peut être mortel.

Après le deuxième vaccin, un adolescent se rend aux urgences
Morud était impatient de se faire vacciner.

Mais deux jours après la deuxième dose, ce qui était au départ des effets secondaires normaux est devenu alarmant. Au début, il s’agissait de douleurs corporelles et de maux de tête. Puis son cou est devenu si raide et douloureux qu’il pouvait à peine le bouger. Un peu d’ibuprofène a réglé le problème, et il pensait que tout irait bien.

Puis les choses se sont aggravées.

« J’ai commencé à ressentir des douleurs dans la partie supérieure de la poitrine, à être essoufflé et à m’essouffler dans mes activités quotidiennes. Mon cou était également gonflé, tout comme mes ganglions lymphatiques, et j’avais l’impression que mes voies respiratoires se rétrécissaient dans ma gorge, ce qui a été le signe révélateur que quelque chose n’allait pas », raconte Morud au Jason Rantz Show sur KTTH.

Comme les symptômes ne s’amélioraient pas, il s’est rendu à l’hôpital. Il s’est avéré que cette décision pouvait lui sauver la vie.

C’était son cœur
À son arrivée aux urgences, M. Morud raconte qu’il a subi un examen et des tests après que les médecins se sont alarmés de la douleur thoracique. Ils lui ont fait une prise de sang et ont testé le taux de troponine, une protéine qui aide à réguler les contractions du cœur et des muscles squelettiques. Morud dit qu’ils étaient au plus haut.

« Ils savaient qu’il se passait quelque chose avec mon cœur », dit Morud.

Morud se souvient que le médecin avait initialement diagnostiqué une péricardite, une inflammation des tissus entourant le cœur. Mais il dit que la deuxième série d’analyses sanguines a montré que le muscle cardiaque lui-même était également enflammé.

« Ma première réaction a été de m’inquiéter de l’éventualité d’un dommage à long terme pour mon cœur », a-t-il déclaré. « Je ne connaissais pas vraiment cette affection, mais j’ai ensuite réalisé que l’endroit où je la reconnaissais était en fait l’année dernière, lorsque la NCAA ne faisait pas de sport. Ils ont cité la myocardite comme une raison pour laquelle ils ne voulaient pas que leurs athlètes participent aux compétitions. Une fois que j’ai compris que la myocardite était liée à cela, j’ai commencé à m’inquiéter de savoir si j’allais aller bien à l’avenir. Est-ce que je vais avoir des effets à long terme ? »

Pourquoi il se présente
Si elle n’est pas traitée, la myocardite peut être mortelle. Heureusement, Morud a eu la sagesse d’aller aux urgences pour se faire soigner. Il s’en sortira. C’est pourquoi il partage son histoire.

« La raison pour laquelle je me présente et partage mon histoire est que je veux vraiment que les gens connaissent les symptômes qu’ils doivent rechercher, en particulier les douleurs thoraciques et l’incapacité de bouger le cou, ou une douleur intense au cou », a-t-il déclaré. « Et la raison pour laquelle je veux vraiment partager cela, c’est parce que beaucoup de ces symptômes se chevauchent avec les réactions normales au vaccin, comme les courbatures et la fièvre. »

Morud n’est pas anti-vaccin. Mais il sait que « si j’avais attendu plus longtemps que je ne l’ai fait, mon état aurait pu être bien pire que ce qu’il est aujourd’hui ».

Le CDC examine le lien
Le CDC enquête sur plusieurs rapports d’adolescents et de jeunes adultes ayant développé une myocardite après leur deuxième vaccination. Ils n’en sont qu’aux premiers stades de leur enquête et ont demandé aux médecins d’être attentifs à cet éventuel effet secondaire rare.

« Il se peut que ce soit simplement une coïncidence que certaines personnes développent une myocardite après avoir été vaccinées », a déclaré au New York Times le docteur Céline Gounder, spécialiste des maladies infectieuses au centre hospitalier Bellevue de New York. « Il est plus probable que quelque chose comme cela se produise par hasard, car beaucoup de personnes se font vacciner en ce moment ».

Mais selon les données préliminaires, l’affection pourrait se développer dans les quatre jours suivant la deuxième injection Pfizer ou Moderna. Cela correspond à l’expérience de Morud. Elle semble également toucher davantage les hommes que les femmes.

Le groupe de travail technique sur la sécurité des vaccins du CDC déclare que « la plupart des cas semblent être légers, et le suivi des cas est en cours. »

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Pas de regrets…
Morud ne regrette pas de s’être fait vacciner.

« Même si je connaissais l’effet secondaire, … s’il y a des données pour soutenir que c’est un effet secondaire direct du vaccin, étant donné la probabilité très minime que cela se produise, je serais encore heureux de prendre le vaccin à nouveau », m’a dit Morud. Je veux juste que les gens soient conscients que cela pourrait être un effet secondaire. »

Malheureusement, trop de voix militantes et même de responsables de la santé publique sont réticents à discuter ouvertement des effets secondaires – graves ou non.

Cette décision a de sérieuses implications puisque la plupart des collèges publics de l’État de Washington exigent désormais que les étudiants se fassent vacciner pour retourner sur le campus. Mais que faire si les vaccins sont, en fait, à l’origine de ce problème cardiaque ?

… mais vous feriez mieux de vous taire sur les effets secondaires
Morud n’est pas censé raconter son histoire, selon certains.

Lorsque des voix posent de bonne foi des questions sur les vaccins, elles sont immédiatement qualifiées d’anti-vaxxistes. En faisant simplement la promotion de cette interview sur KTTH, des utilisateurs aléatoires m’ont accusé de contribuer à l’hésitation face aux vaccins et se sont demandé si j’étais un hypocrite. L’un d’eux m’a accusé de propager la désinformation russe.

Ai-je reçu le vaccin, m’ont-ils demandé ? Oui, je l’ai fait. J’en parle quotidiennement dans mon émission et je recommande aux gens de se faire vacciner en consultant leur médecin. C’est ce que j’ai fait.

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