« Cette étude a été menée auprès de 1.666 patients venus effectuer un test PCR en laboratoire, et affirmant avoir réalisé un test antigénique dans les dernières 24 heures.
Sur 1.327 personnes négatives au test rapide, 111 se sont alors révélées positives au test PCR, soit 8,3%. Un pourcentage «certainement minoré car seuls les patients ayant des doutes et des signes cliniques ont contrôlé leur résultat», souligne Biogroup.
Mais ce sont les résultats des patients positifs aux tests antigéniques qui ont interrogé et surpris le groupe. En effet, sur les 339 patients positifs, 214 étaient en fait négatifs au test PCR , soit 63 %. Une proportion plus importante «que ce nous attendions», attribué aux «défauts d’utilisation et d’interprétation de ces tests par du personnel sans “culture de la biologie médicale”».
Capture du site Biogroup.frCensée donner «une image réelle du terrain», cette étude contraste avec les évaluations des fabricants de tests antigéniques «réalisées dans des conditions strictes de maîtrise des procédures».
Par exemple, «de nombreux tests sont réalisés dans des barnums à l’extérieur, avec des températures très basses. Or, ces tests sont basés sur une réaction antigène/anticorps qui ne peut se faire qu’à une température donnée», a expliqué le biologiste Laurent Kbaier, cité dans un communiqué du groupe. […] »
Sources :
– Biogroup : Les tests antigéniques à l’épreuve du réel : étude comparative des résultats
– CNews : Coronavirus : La fiabilité des tests rapides mise en doute par un groupe de laboratoires